Coulage de la dalle

 

Sur toute la périphérie de la dalle, les maçons ont posé un chaînage  isolant de 60mm d'épaisseur. Ce dernier a pour rôle de limiter le pont thermique occasionné par une isolation périphérique intérieure.

Ce chaînage étayé de bois permet également de contenir le béton fraichement coulé le temps du séchage.

La dalle a une épaisseur de 18cm. On peut apercevoir les différents éléments (évacuations des eaux usées, arrivées d'eau, électricité) dont il était important de déterminé précisément l'emplacement.

Quelques jours seulement après le coulage on pouvait déjà grimper dessus.

Il faut toutefois attendre 3 semaines (en théorie) avant toute intervention sur la dalle. Dans notre cas, les travaux ne reprendront qu'au printemps, dans plusieurs mois.

Installation de la cuve à eau

Aujourd'hui nous avons installé la cuve à eau.

Nous avons choisi une cuve 4000 litres en béton. Plus lourdeset difficile à transporter qu'une cuve plastique, mais bien moins chère.

Claude Sire, l'entrepreneur qui réalisera notre tranchée de raccordement est venu creuser un trou de 2.60m et a sorti une terre argileuse d'une teinte plutôt sympa.

Le téléscopique de la SARL Kiener resté sur le terrain nous a été d'une aide précieuse.

La cuve sera raccordée par la suite, mais nous l'avons rempli de moitié afin d'éviter toute surprise. (une cuve vide pourrait flotter en cas de fortes pluies...)

Remblai et électricité

 

Une fois le mur de soubassement maçonné, du remblai est déposé sous la future dalle, entre les murets de soubassement. Il s'agit de cailloux de grosse granulométrie, limitant les remontées possible d'humidité.

Par dessus, les maçons ont ensuite déposé en finition un minéral bien plus fin dont je n'ai malheureusement pas retenu le nom.

C'est dans cette dernière couche de remblai que nous avons fait passer quelques gaines câblées de notre réseau électrique. Ces gaines seront par la suite noyée sous la dalle.

L'emplacement de la GTL (Gaine Technique Logement)

Rien de très difficile en soi, mais cela demande de la rigueur, et surtout un bon étiquetage, car nous reviendrons pas sur la "partie électricité" avant plusieurs mois.







Une fois le remblai et l'électricité sous dalle mis en œuvre nous disposons des plaques de polystyrène à plat sur le remblai.

La dalle béton sera par la suite coulée sur cette isolation.

Isolation de la dalle

Fin octobre, nous nous attelons à l'isolation de la dalle. Nous avons fait le choix d'isoler notre dalle en périphérie intérieure et sur toute sa surface avec des plaques de polystyrène expansé.
 Ce matériaux n'est effectivement pas très écologique, mais son coût reste nettement inférieur au liège pour un coefficient thermique lambda proche, et un projet d'auto-construction demande de faire certains compromis.

   
Les plaques de PSE mesurent 2,50x1,20m  pour 60mm d'épaisseurs. Leur coefficient thermique R est de 1,55.
Nous les disposons contre le mur de soubassement périphérique, non pas à l'extérieur mais à l'intérieur.


Le point faible de cette isolation est le pont thermique qui subsiste au niveau haut de la dalle. Celui-ci sera corrigé par la mise en place de chainage isolant.

Le terrassement et les semelles de fondation

Le premier engin arrive le 17 septembre sur le terrain pour faire le terrassement. Premier constat : travail propre..terrain à peine endommagé....!!! Profitons-en, çà ne va pas durer!!

Après étude de sol (terrain argileux), et discussions avec notre maçon Claude Kiener, nous avons opté pour la réalisation d'une dalle auto portée. La dalle est en fait supportée par les mur de soubassement. Le remblai en dessous nous permettra de bénéficier de toute l'inertie du sol mais nous seront à l'abri d'éventuels problèmes d'humidité et de stabilité au même tire qu'un vide sanitaire.

Les semelles de fondation seront coulées 1,20m environ en dessous du sol pour avoir une assise suffisante dans l'argile. Une muret de soubassement périphérique sera ensuite maçonné pour remonter jusqu'au niveau du sol.

Nous décidons de stocker d'un côté la terre végétale et de l'autre la terre argileuse que nous prendrons soin de bâcher afin de pouvoir l'exploiter en brique de terre crue ou en enduits le temps venu.

Le 23 septembre, la semelle est coulée.

La paille est arrivée....

Il est arrivée le temps des moissons et pour nous c'est donc la livraison de notre isolation. Nous avons fait le choix de stocker tout l'hiver dans un hangar agricole à 2 kms du chantier, afin de ne pas être dépendant du calendrier et du climat au moment du chantier de l'été 2011...

Il nous faut donc trouver du monde pour brasser et stocker environ 600 bottes de 35cm d'épaisseur 45cm de largeur et entre 70cm/1m de long. Elles nous sont fournies par Vincent Grollier, agriculteur bio dans une commune voisine. 

Allo, les copains on a besoin de bras!!! Merci à Jako, Yorrick, kiki, Benjam, Freddy et Jean Jacques pour avoir répondu à l'appel sous une chaleur accablante et en pleine vacances estivales...

L'achat du terrain

Ce n'est pas une mince affaire que de trouver un terrain pour y construire sa future maison. Il faut composer avec son budget, ses aspirations, les opportunités qui se présentent...

Mais le 29 juin 2010 : çà y est !

Nous signons définitivement l'achat de notre terrain après 6 mois de démarches et de péripéties... Il est enfin à nous ce petit havre de paix d'environ 1000m² aux portes de la forêt...

avril 2010 : formation...formation...

Avant de se lancer dans la grande aventure, il s'agit de se former en se partageant les apprentissages !!


Ludo, fera un stage de formation avec l'association approche paille sur la maison d'Emilie et Julien, à Beaufou en Vendée. Au programme : Un week-end entier autour de la technique GREB organisé par l'association Approche-Paille.

 

Virginie participera au stage chaux chanvre avec le Chanvre Mellois, histoire de continuer à se perfectionner en enduits et apprendre de nouvelles techniques comme le banchage/colombage. Des idées pour nos futures cloisons intérieures.