Enduits chaux-chanvre

Nous avons décidé de réaliser des enduits chaux-chanvre sur plusieurs de nos murs intérieurs. Il a d'abord été nécessaire de couvrir les montants en bois de l'ossature avec une trame de verre afin de permettre l'accroche de l'enduit. Ensuite nous avons  réaliser un gobetis à même le mur GREB. Cette étape consiste à appliquer sur l’ensemble des murs, avec un bon coup de poignet (à la truelle ou au balai) un mélange assez liquide de chaux hydraulique et de sable .

 

 

Le gobetis facilite l’accroche de la couche d'enduit par sa surface rugueuse. C'est donc une couche peu épaisse (5 à 7 mm) qui doit rester rugueuse pour assurer une bonne accroche aux couches suivantes. Il doit être encore frais quand on y applique l'enduit. On le réalise la veille.

Quand à la l'enduit, il est composé de 2 volumes de chaux aérienne CL 90, 1/2 volume de chaux hydrolique NHL 3.5, pour 4 volumes de chenevotte. Pour permettre un bon mélange des matériaux, nous commencions par réaliser un lait de chaux dans la bétonnière pour finir ensuite par la chenevotte. Nous complétions ensuite en eau jusqu'à obtenir la texture adéquate.

 

 

 

L'enduit était appliqué à la taloche, de bas en haut, fermement plaqué contre le mur, en le vibrant légèrement pour favoriser l'accroche.

Nous avons constaté qu'il était vraiment important que ce type d'enduit se fasse aux beaux jours pour favoriser le temps de séchage qui est assez long et qui nécessite de vraiment bien ventiler la maison.

Merci à Marc qui a essuyé les plâtres sur le premier mur!!! et aussi à Bineta, Youna, Antoine, Cyril et François qui ont eu envie de s'essayer à la technique dans une chouette ambiance!!! Ce fut un plaisir de vous accueillir sur notre chantier....

isolation du solivage et pose du plancher de l'étage

Il est venu le temps de retirer notre plancher provisoire en OSB de 12mm, afin de poser le définitif. Ce plancher provisoire qui a essuyé quelques averses, lorsque la maison n'était pas couverte, sera réutiliser pour la construction d'un petit cabanon dans le jardin.

Nous avons réalisé l'isolation de notre solivage et la pose de notre plancher à l'étage. Nous souhaitions limiter au maximum les bruits aériens, venant du rez-de-chaussée. Nous avons choisi d'insufler environ 20 cm de ouate de cellulose entre toutes les solives. Nous avons travaillé avec une densité bien inférieure à celle de la toiture, car c'est d'avantage l'isolation accoustique qui est recherchée, plus que l'isolation thermique.

 

Afin d'améliorer davantage le confort acoustique et limiter les bruits d'impact, nous avons également fixé des bandes de liège sur le dessus des solives. Après ces deux opération nous avons ensuite terminé par la pose d'un plancher OSB de 22mm d'épaisseur. A présent nous pouvons circuler sans risque à l'étage et entreposer des matériaux lourds, comme des plaques de Fermacell par exemple !

Merci à Marc pour son aide précieuse.

L'escalier...

Cette semaine, nous nous sommes attelés à la réalisation de l'escalier. Nous avons commencé par dessiner puis tracer les deux crémaillères que nous avons ensuite fixées à l'ossature chaux-chanvre déjà réalisée.
Nous avons ensuite vissé les contre-marches définitives afin de consolider la structure. Des chutes de bois d'ossature font office de marches le temps du chantier, et aussi le temps de trouver les planches de chêne qui nous conviennent. Pour les 2 marches et le palier de l'escalier, nous avons réalisé une ossature "sur mesure" avec des chutes de douglas. 

L'escalier gagnera encore en confort lorsque les marches définitives (et leurs quelques centimètres supplémentaires) seront installées.

En attendant il est plutôt agréable de se séparer de l'échelle...

Pose du Fermacell au rez de chaussée

Nous avons commencé à poser les premiers panneaux de Fermacell sur certains mur extérieurs du rez de chaussée. Des liteaux de bois ont été au préalable fixés directement sur l'ossature afin de recevoir les plaques.

Le travail n'est pas très compliqué, mais les découpes liées aux embrasures restent assez délicates.

Dans un second temps, nous nous sommes essayé à l'enduisage, avec la réalisation des joints entre plaques, et l'application d'un enduit de lissage sur certaines parties qui seront par la suite recouvertes d'une simple peinture. La technique progresse, mais il va encore falloir se faire la main avant d'attaquer le plafond.

Merci à Nicolas, Arnaud et Richard pour leur coup de main.

Cloisons du rez-de-chaussée

sAprès avoir réalisé l'ossature bois et posé deux des trois portes du rez-de-chaussée, nous avons commencé les cloisons en chaux-chanvre et celles en brique de terre crue. Nous maçonnons les BTC avec de la terre concassée et du sable. Le travail est nouveau et plutôt agréable. On avance à son rythme, le mortier de terre a cet avantage de pouvoir être réutilisé quelque soit son stade de séchage.

Pour le béton de chanvre, nous avons réutilisé nos vieilles banches qui avaient servi pour les murs GREB. La technique est relativement longue, car elle nécessite de compresser assez fermement le mélange chaux-chanvre par couches successives de quelques centimètres.

En revanche, il est possible de retirer les banches immédiatement après de coulage et de visualiser le résultat. Le séchage sera long. Il est estimé à 3 mois avant de pouvoir appliquer un enduit de finition.

Merci à Elise, Xavier,Jean-Claude, Cassandre, Pierre et Nico pour leur coup de main. Il reste encore plusieurs heures de travail. Avis aux curieux, les deux prochaines semaines seront encore consacrées aux cloisons.

Pose du pare-pluie

Fini les bâches ! En tout cas en ce qui concerne le rez-de-chaussée.

Nous avons en effet déroulé les premiers rouleaux de pare-pluie et fixé les liteaux qui recevront par la suite le bardage. La vie sous bâche à l'intérieure la maison devenait insupportable, surtout les jours de grand soleil où il était impossible d'en profiter. Nous nous occuperons de l'étage par la suite, car il nous faudra récupérer un échafaudage. Merci à Xavier pour le coup demain.

Nous avons également reçu nos briques de terre crue, livrées par l'ADEP. Quelques 300 BTC n'attendent plus qu'à être maçonnées...

Une première porte !!!

Une première porte est posée dans la maison. Après traçage au sol, nous avons en effet commencé à dresser l'ossature bois des cloisons qui seront par la suite remplies d'un béton de chanvre. Les pièces se dessinent...

Au rez-de-chaussée, la majorité des cloisons seront constituées de chaux-chanvre banché, mais il y aura également des séparation réalisées en briques de terre crues maçonnées, afin d'apporter un peu d'inertie.
Merci à Julien et Jean-Jacques pour leur aide.

Plafond en Fermacell

 La pose des panneaux de Fermacell au plafond du rez-de-chaussée est quasiment terminée.  La mise en œuvre est assez rapide, dès lors que l'on dispose d'un lève-plaque, car les panneaux restent très lourd. La découpe se fait facilement à la circulaire, mais il faut absolument prévoir une aspiration.

Dans la partie salon nous avons fait le choix de laisser la partie basse des solives apparentes

Il nous restera quelques petits panneaux à installer près de certaines cloisons, et bien entendu à réaliser toute les bandes, enduit ponçage...

Nous en avons également profité pour réaménager l'espace,et notamment réinstaller l'eau courante et notre cuisine provisoire. La semaine prochaine, nous commençons les cloison du rez-de-chaussée, en construisant l'ossature bois support qui viendra recevoir le mélange chaux-chanvre.

Pose des fourrures au plafond

Cette semaine, nous avons reçu les matériaux pour commencer le plafond du rez-de-chaussée. Après un traçage rigoureux, nous avons positionné les suspentes avec l'aide du niveau laser, avant de clipser les fourrures.

Il ne reste plus que quelques cornières à installer.

 

Merci à Richard, Jean-Jacques, Pierre, Jean-Baptiste, Xavier,et Arnaud pour le coup de main.

En cette fin de semaine, le lève-plaque est installé et nous commençons donc dès lundi la mise en place du Fermacell.

Un samedi dans la poussière...

Nous avons donc reçu nos 140 sacs de ouate. Un grand merci, une nouvelle fois à Christian, Marc et leur équipe pour les conseils, le coup de main et  le prêt de matériel. 80 de ses sacs nous ont servi pour la toiture, le reste est réservé pour isoler le plancher.

 

Une personne remplissait la soufleuse-cardeuse (merci à Arnaud et Jean-Jacques, car la tâche était rude, entre rythme et poussière), une autre personne dirigeait le tuyau pour insuffler la ouate.

Nous avons rempli des caissons d'environ 2m par 1,50m en faisant à chaque fois un trou dans le pare-vapeur. Chacun des 36 trous à ensuite été rebouché avec du scotch. Une journée nous a été nécessaire pour isoler la totalité des rempants sur une hauteur de 30cm. Dès le lendemain, on pouvait apprécier la qualité de l'isolation.

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Conduit de cheminée et poêle provisoire

Les températures semblent vouloir descendre, il est donc temps d'installer notre conduit de cheminée. Il a donc fallu reprendre l'échelle et monter sur le toit pour enlever quelques tuiles afin d'installer notre solin Inox. 

Nous avons fait le choix d'un conduit tout inox, sortie de toit comprise. Cela revient bien moins cher qu'une cheminée « style traditionnel » et l'esthétique de l'inox nous convient plutôt bien. Il n'y a pas de grosses difficultés pour installer le conduit. Les tubes s'assemblent à l'aide de colliers, et les différents accessoires de soutient se fixent quant à eux à l'ossature.

La distance de sécurité à respecter entre le conduit et les matériaux est seulement de 8 cm, car les tubes sont isolés.

Il y a en revanche un grand soin à apporter au solin, et à la jonction avec les tuiles. De petites découpes ont été nécessaires et quelques tubes de colle PU.

Nous avons installé un poêle provisoire pour la durée du chantier, afin de nous laisser le temps de choisir le modèle définitif.
En tout cas, nous n'avons pas pu attendre, et le soir même on faisait la première flambée...

Merci à François et Jean-Claude.